Le comité scientifique

Claire Judde de Larivière est titulaire d'un doctorat en histoire (Toulouse 2, 2002). Elle est maître de conférences en histoire médiévale et moderne à l'Université Toulouse II-Le Mirail (France) et membre permanent du laboratoire Framespa (Histoire des sociétés du Moyen Âge à l'époque contemporaine). Elle est également chercheuse honoraire au Birkbeck College de l'Université de Londres. Ses recherches portent sur les capacités critiques des citoyens ordinaires à Venise aux XVe et XVIe siècles.

Lucas Burkart est professeur d'histoire du Moyen Âge et de la Renaissance à l'Université de Bâle depuis 2012. Il est titulaire d'un doctorat de l'Université de Bâle, obtenu après des séjours de recherche à Bologne, Londres, Vérone et Bonn. Il a été chargé de cours à Bâle avant d'être nommé à l'Université de Lucerne. Ses recherches portent sur l'histoire culturelle du Moyen Âge et de la Renaissance, leur interdépendance mondiale et l'histoire de l'historiographie. Il supervise actuellement l'édition critique des œuvres de Jacob Burckhardt ; il dirige également le projet de recherche en cours « Économies de l'espace. Pratiques, discours et acteurs du marché immobilier bâlois (1400-1700) » (lien). Enfin, avec l'initiative « Digitales Schaudepot », il concrétise sa vision d'un patrimoine culturel ouvert à l'ère numérique. Ses dernières publications incluent « Identités matérialisées. Objets, effets et effets dans la culture moderne – 1450-1750 » (Amsterdam University Press 2021 Open Access) et « Burckhardt. Renaissance. Explorations et relectures d'un classique » (Wallstein Verlag 2021). Muster der Renaissance / Modèles Renaissance. Numéro spécial. Zeitschrift für Kunstgeschichte Vol. 87 (2024), 1 (Deutscher Kunstverlag, mars 2024, accès libre).

Daniela Di Pinto est archiviste à la Bibliothèque apostolique vaticane, au sein de la Section des archives du Département des manuscrits. Elle est spécialisée en patrimoine archivistique et bibliothéconomique (8 EQF), à l'École vaticane de bibliothéconomie et à l'École d'études paléographiques et d'archives diplomatiques du ministère italien de la Culture (MIC). Elle est chargée de cours à l'École doctorale d'archivistes des Archives d'État de Rome et professeure d'études archivistiques à la Faculté pontificale de théologie San Bonaventura-Seraphicum, titulaire d'une licence en franciscanisme. Daniela est Dame de l'Ordre équestre du Saint-Sépulcre de Jérusalem. Elle est membre du Comité scientifique de l'Institut d'études sur l'uni-dualité « Mulieris Dignitatem », à la Faculté pontificale de théologie San Bonaventura-Seraphicum à Rome. Elle est également membre de la Société Dante Alighieri de Rome, en partenariat avec le Royaume de Norvège. En 2014, elle a reçu le prix national Bibliographica pour la publication des meilleurs travaux de fin d'études de licence, de master et de troisième cycle, portant sur les confréries laïques de l'archidiocèse de Trani. Daniela est membre du comité de rédaction de la revue internationale Confraternitas, Société d'études sur la confrérie, de l'Université de Toronto. De plus, depuis 2015, elle est membre de l'Association des archives ecclésiastiques (AAE) et, depuis 2014, de l'Association nationale italienne des archives (ANAI). En tant que directrice scientifique, elle coordonne actuellement le projet de recherche sur les bulles papales des Archives custodiales franciscaines en Terre Sainte.

Chiara Rabbiosi est professeure associée de géographie économique et politique à l'Université de Padoue. Ses recherches portent sur les dimensions sociales et spatiales des mobilités, notamment les mobilités touristiques, le patrimoine culturel et le branding territorial. Elle a obtenu un doctorat en études européennes urbaines et locales en 2009 et travaille dans le domaine du tourisme depuis 2012, d'abord comme chercheuse postdoctorale invitée à l'Institut de Recherche et d'Études Supérieures du Tourisme (IREST) de l'Université Paris I Panthéon-Sorbonne (France), puis comme postdoctorante au Centre d'Études Avancées en Tourisme (CAST) du Campus de Rimini de l'Université de Bologne (Italie). En avril 2019, elle a rejoint le Département des Sciences Historiques et Géographiques et du Monde Antique (DiSSGeA) de l'Université de Padoue pour travailler sur un projet à fort impact sur les Mobilités et les Sciences Humaines. À l'Université de Padoue, elle enseigne le Master en Développement Local et en Études de la Mobilité. Elle aime alterner la rédaction scientifique entre l'italien et l'anglais. Elle a publié dans différentes revues universitaires internationales, notamment Annals of Tourism Research ; Tourist Studies ; Cultural Geographies ; Gender, Place and Culture ; Journal of Consumer Culture.

Ludovica Galeazzo est une historienne de l'architecture et de l'urbanisme dont les recherches portent sur l'architecture vénitienne du début de l'époque moderne, avec un intérêt particulier pour les nouvelles technologies permettant de comprendre l'évolution de la ville au fil du temps. Titulaire d'un doctorat en histoire de l'art de l'École doctorale Ca' Foscari-Iuav de Venise, elle a ensuite été chercheuse à l'Université d'architecture de l'Iuav (2013-2016) et chercheuse postdoctorale à l'Université Duke (2016-2017). En 2019, elle a reçu la bourse Kress en humanités numériques à I Tatti, le Centre d'études de la Renaissance italienne de l'Université Harvard, où elle occupe toujours un poste de chercheuse associée. Galeazzo est coordinatrice du projet Metapolis (I Tatti) et du consortium international Florentia Illustrata, un projet de recherche multi-institutionnel sur la Florence de la Renaissance numérique. Elle est membre de l'initiative collaborative Visualizing Venice/Visualizing Cities depuis 2011 et a travaillé comme commissaire adjointe sur trois expositions internationales consacrées à l'histoire vénitienne du début de l'époque moderne, présentées au Palais Ducal (Water and Food in Venice, 2015 ; Venice, the Jews, and Europe, 2016) et au Nasher Museum of Art at Duke (A Portrait of Venice: Jacopo de’ Barbari’s View of 1500, 2017). Elle siège également au comité de rédaction de la revue Architectural Histories (EAHN). Ludovica Galeazzo a publié de nombreux ouvrages sur les relations entre architecture, études urbaines et histoire sociale, ainsi que sur la vaste question des processus de création de lieux. Parmi ses publications figurent la monographie Venezia e i margini urbani. L’insula dei Gesuiti in età moderna (IVSLA 2018) et l'ouvrage coédité Acqua e cibo a Venezia. Histoires de la lagune et de la ville (Marsilio 2015), et plus de trente essais et articles. Elle a reçu la bourse ERC Starting Grant 2021 pour le projet « Nissologie de Venise. Recadrer la ville lagunaire comme un archipel », qui vise à reconstituer les transformations des îles de la lagune de Venise et leurs relations imbriquées dans un environnement numérique géographique et temporel.

Miguel Taín Guzmán est professeur associé d'histoire de l'art à l'université de Saint-Jacques-de-Compostelle. Ses recherches portent principalement sur l'art et l'architecture baroques espagnols et leurs relations avec l'Italie. Sa dernière monographie s'intitule La ciudad de Santiago de Compostela en 1669. La peregrinación del gran príncipe de la Toscana Cosimo III de Medici (La ville de Saint-Jacques-de-Compostelle en 1669. Le pèlerinage du grand prince de Toscane Cosme III de Médicis), publiée en espagnol en 2012, avec le soutien du Kunsthistorisches Institut de Florence en 2010 et 2011.

Dimitri Ioannides est professeur titulaire de géographie humaine à l'Institut d'économie, de géographie, de droit et de tourisme et chercheur à l'Institut européen de recherche sur le tourisme (ETOUR) de l'Université Mid Sweden à Östersund, en Suède. Il a obtenu son doctorat en urbanisme et développement des politiques à Rutgers, l'Université d'État du New Jersey. Il est également titulaire d'une maîtrise en planification environnementale de l'Université de Nottingham, au Royaume-Uni, ainsi que d'une licence en géographie de la même université. Auparavant, il a enseigné à l'Université d'État du Missouri, aux États-Unis, et a occupé un poste à temps partiel au Centre de recherche régionale et touristique de Bornholm, au Danemark. Il a publié de nombreux articles dans diverses revues, dont Annals of Tourism Research, Tourism Management, Professional Geographer, Tourism Geographies et le Journal of Sustainable Tourism, sur des questions telles que la géographie économique du tourisme, le développement durable et le tourisme dans les régions périphériques, y compris les îles. Il s'intéresse particulièrement aux questions liées à la dimension sociale et à l'équité du développement durable, notamment la géographie des travailleurs et du travail du secteur touristique. Il est co-auteur d'ouvrages sur le tourisme, notamment « Economic Geography of the Tourist Industry » (Routledge) et, plus récemment, « Handbook of Tourism Impacts » (Elgar) et « Peer to Peer Accommodation and Community Resilience » (CABI). Il a également co-édité récemment un ouvrage (à paraître) intitulé « Polar Tourism and Communities: Experiences, Knowledge Building, Challenges and Opportunities » (CABI). Il est actuellement rédacteur en chef de « Tourism Geographies » (responsable de projets spéciaux) et siège au comité de rédaction de plusieurs autres revues. Il est également rédacteur en chef de la collection « New Directions in Tourism Analysis » (Routledge) et membre du conseil d'administration du Réseau international de recherche sur le tourisme polaire. Il est également membre du réseau UNESCO-UNITWIN Culture, Tourisme et Développement. Il a reçu le prix Roy Wolfe pour ses contributions exceptionnelles au groupe de recherche « Recreation, Tourisme et Sport » de l'American Association of Geographers.

Gabriele Bucchi est diplômé de l'Université catholique de Milan en 2001 et a obtenu son doctorat en littérature italienne à l'Université de Lausanne en 2008, où il a également étudié l'histoire. Il a été chargé de cours à l'Université de Lausanne et, depuis 2023, professeur ordinaire de littérature italienne à l'Université de Bâle. Ses principaux intérêts de recherche portent sur la littérature et la culture italiennes de l'époque moderne, en particulier sur la poésie épique et chevaleresque, la réception des classiques à la Renaissance (Ovide, Tacite), la pensée politique et morale de la Contre-Réforme, et les relations entre culture savante et culture populaire aux XVIe et XVIIe siècles. Il a publié deux monographies (Meraviglioso diletto, Pise, ETS, 2011, sur la réception des Métamorphoses d'Ovide dans les traductions du XVIe siècle et Il grido del pavone. Alessandro Tassoni tra fascinazione eroica e demistificazione scettica, Florence, Sef, 2023). Il est cofondateur de l'association Ephemera Helvetica pour l'étude de l'imprimerie à grand tirage (https://www.ephemerahelvetica.ch/accueil).

Stefania Gialdroni est professeure titulaire d'histoire du droit médiéval et moderne au Département de droit privé et de critique du droit de l'Université de Padoue (DPCD). Elle est actuellement responsable principale de la bourse ERC Consolidator Grant MICOLL – « Migrating Commercial Law and Language. Rethinking Lex Mercatoria (XIe-XVIIe siècles) » : https://www.micoll-erc.eu et du projet connexe, financé par le ministère italien de l'Université et de la Recherche (MUR), IUSTITIAM – http://Iustitia Mercatoria : Lieux, espaces et iconographies de la justice marchande en Europe (XIe-XVIIe siècles) : https://www.micoll-erc.eu/iustitiam/. Après avoir obtenu une licence en droit à l'Université de Rome Tre (équivalent du doctorat en droit), elle a obtenu en 2009 un doctorat en cotutelle à l'Université de Milan-Bicocca (histoire du droit) et à l'École des hautes études en sciences sociales de Paris (histoire). Dans le cadre de son doctorat, elle a passé un an à l'École de recherche en histoire comparée du droit du Max-Planck-Institut für Internationale der Wirtschaft (École supérieure de droit). Français europäische Rechtsgeschichte à Francfort-sur-le-Main (2005-2006), une année à la London School of Economics (2006-2007) et deux années à l'EHESS (2007-2009). Avant son arrivée à Padoue, elle a été chercheuse postdoctorale aux universités de Roma Tre, Palerme et Helsinki, et chercheuse en histoire du droit médiéval et moderne au département de droit de l'université Roma Tre. Ses recherches portent sur l'histoire du droit commercial entre le Moyen Âge et l'époque moderne, les routes commerciales antiques et les relations entre droit, langue et art.

Rolv Petter Amdam est professeur d'histoire des affaires depuis 1997. De 2006 à 2010, il a été doyen associé des programmes Executive Master of Management de BI, et de 2011 à 2014, doyen des programmes exécutifs de BI. Il a obtenu son doctorat à l'Université d'Oslo, basé sur une étude du développement de l'enseignement commercial en Norvège. Son objectif est de mener des recherches pertinentes tant dans le domaine du commerce international que dans celui de l'histoire des affaires. Il enseigne le commerce international et le management. Ses principaux domaines de recherche sont : l'enseignement commercial et le développement de carrière ; le développement international de la formation continue ; les processus d'internationalisation ; la mondialisation et les pôles industriels, en particulier dans le secteur maritime.

Directrice du Département des Manuscrits de la Bibliothèque vaticane, Scriptor Latinus et membre du Conseil et de diverses commissions de la Bibliothèque (Expositions, Éditions, Acquisitions, Numérisation, Restauration, Comité scientifique d'histoire de la Bibliothèque vaticane). Elle est diplômée en littérature latine de l'Université « La Sapienza » de Rome avec une thèse intitulée « Le indicazioni del tempo nelle Metamorfosi di Ovidio » (1995), qu'elle a ensuite étendue à l'ensemble de l'œuvre d'Ovide dans sa thèse de doctorat en philologie grecque et latine à l'Université de Pise (Le indicazioni del tempo nelle opere ovidiane, 2002). Elle s'est spécialisée en paléographie latine, diplomatie et archivistique à l'École des Archives apostoliques du Vatican (2000). Elle a effectué plusieurs séjours d'études à Munich, pour des recherches (1996-1997), puis comme rédactrice de quelques lemmes (lettre P) du Thesaurus linguae Latinae à la Bayerische Akademie der Wissenschaften, boursière du CNR, puis au DAAD (1997-1998). Elle a collaboré en tant que réviseure et auteure avec plusieurs éditeurs de l'Enciclopedia Italiana Treccani (Histoire de l'art médiéval, Histoire des sciences, Dictionnaire biographique des Italiens). Elle est membre de l'American Boccaccio Association, du conseil consultatif international pour la supervision du projet MeMo. À la mémoire de Montecassino, elle est académicienne de la classe d'études grecques et latines de l'Académie Ambrosienne et membre de la Société internationale d'histoire des miniatures. Spécialiste de la littérature latine, elle a publié, outre divers articles, la monographie Il tempo in Ovidio. Fonctions, mécanismes, structures (Florence, L.S. Olschki, 2005). Elle s'occupe des manuscrits latins et de l'iconographie, et coordonne les projets de catalogage et d'analyse des manuscrits en vue de leur numérisation dans la Bibliothèque numérique du Vatican. Elle a collaboré à des catalogues d'exposition, des commentaires en fac-similé et des publications sur les manuscrits du Vatican (Libri d'Ore, manuscrits Palatini, manuscrits liturgiques, fragments in beneventana) ; Français elle a édité la Bibliographie des collections de manuscrits de la Bibliothèque du Vatican dans les catalogues d'exposition (1998-2015), Cité du Vatican 2017 (Studi e testi. 510), le troisième volume de l'Histoire de la Bibliothèque apostolique vaticane (La Vaticana nel Seicento (1590-1700) : una Biblioteca di biblioteche, Cité du Vatican 2014), dans lequel elle est également l'auteur de deux contributions, le commentaire du fac-similé du Libro d'Ore de Grégoire XIII, Vat. lat. 3767 (Modène, ArtCodex, 2018), des contributions au volume Le processus de numérisation des manuscrits de la Bibliothèque du Vatican 8Città del Vaticano 2024) et à diverses conférences.

Richard Holt est professeur émérite d'histoire médiévale à l'Université de Tromsø, l'université arctique de Norvège. Né à Lowestoft, dans l'East Anglia, en 1948, il a obtenu une licence, une maîtrise et un doctorat à l'Université de Birmingham, où il a travaillé avant de prendre un poste à l'Université de Tromsø en Norvège. Il a été professeur d'histoire médiévale à Tromsø de 2001 jusqu'à sa retraite en 2015. Il a publié de nombreux ouvrages sur l'urbanisation au début et à la fin du Moyen Âge, ainsi que sur la vie dans les villes, en mettant l'accent sur les impacts et les conséquences économiques et sociales du développement urbain. Il a également mené d'importantes analyses des phases de l'urbanisme dans plusieurs villes anglaises anciennes, identifiant les rôles distincts des autorités royales et ecclésiastiques. Outre ses travaux sur les villes, Holt s'est forgé une réputation dans le domaine de la technologie médiévale, avec d'importantes publications sur l'utilisation et les limites de l'énergie hydraulique et éolienne. Après s'être installé à Tromsø, il a été l'un des fondateurs du groupe de recherche interdisciplinaire « Creating the New North » (dont il est toujours membre), qui vise à développer une nouvelle compréhension de la manière dont les régions les plus septentrionales de l'Europe sont passées d'un état d'interaction ouverte entre différents groupes ethniques au début du Moyen Âge à un état où elles sont devenues des régions nordiques soumises à des États-nations émergents dont les centres administratifs se trouvaient plus au sud. La visite de Querini à Røst et ce que nous pouvons apprendre sur les relations entre le nord de la Norvège au XVe siècle et le reste du monde sont d'une grande importance pour les travaux du groupe.

Dorthe Eide est professeure titulaire à la Nord University Business School, spécialisée en organisation, management et innovation. Titulaire d'un doctorat en sciences politiques, spécialisé dans les connaissances et l'apprentissage par la pratique, elle possède une vaste expérience de l'enseignement en licence, master et doctorat. Dorthe Eide mène des recherches sur l'innovation dans le tourisme, les expériences culturelles et la durabilité, et gère plusieurs projets financés par des fonds externes, notamment le tourisme sami et les destinations du patrimoine mondial. Ses contributions scientifiques comprennent plus de 30 publications sur le tourisme durable, les réseaux d'innovation et la conception d'expériences. Elle a également siégé à des conseils stratégiques comme Visit Norway et participe activement à des initiatives culturelles et éducatives telles que Bodø 2024, le projet de capitale culturelle.

Antonello Alici, diplômé de la Faculté d'Architecture de Florence en 1986, est chercheur en Histoire de l'Architecture à l'Université Polytechnique des Marches d'Ancône. Il a été professeur invité à l'Université Aalto d'Helsinki, à l'Institut Royal de Technologie de Stockholm et à l'Université Silpakorn de Bangkok. Il est membre de l'Observatoire National pour la Qualité du Paysage du Ministère du Patrimoine et des Activités Culturelles et du Tourisme. Il est promoteur et coordinateur de l'école d'été internationale « La Culture de la Ville. Comprendre le Paysage Urbain », qui vise à étudier le paysage urbain contemporain. Il coordonne le groupe de recherche international « L'Italie et les Architectes Nordiques », consacré à l'étude des relations et des influences mutuelles entre la culture italienne et celle des pays nordiques, en particulier dans les domaines des arts et de l'architecture. Ses domaines de recherche privilégiés incluent l'architecture finlandaise, du romantisme national à l'après-Seconde Guerre mondiale.

Silvia Beltramo est architecte et chercheuse. Elle est également titulaire d'un doctorat en histoire de l'architecture de l'Université polytechnique de Turin et enseignante d'histoire à la Faculté d'architecture, où elle a été chercheuse associée pendant plusieurs années. Elle mène des recherches sur l'histoire de la ville et de l'architecture à l'époque médiévale et moderne, en se concentrant plus particulièrement sur l'étude du paysage historique et des techniques de construction historiques. Elle est experte évaluatrice des Itinéraires culturels européens auprès du Conseil de l'Europe depuis 2012 ; à ce titre, elle a participé à de nombreuses réunions et séminaires européens sur les thèmes du paysage et des itinéraires culturels. Elle a conçu et mis en œuvre plusieurs projets européens (Interreg et programmes de coopération) liés au patrimoine culturel, en suivant les phases préliminaires et de mise en œuvre dans le cadre de ses missions au SiTI-Politecnico di Torino et à la Compagnia San Paolo. Elle est l'auteure de nombreux essais et articles sur l'histoire urbaine et l'architecture médiévale et moderne dans le Piémont et en Italie, également publiés à l'international. De 2009 à 2014, elle a été membre et présidente de la Commission locale du paysage de Saluzzo et de 2010 à 2011 de la Commission locale du paysage de la vallée du Pô. Elle est créatrice et conseillère scientifique (avec Paolo Bovo) du projet « Saluzzocittà storica e di paesaggio ». Elle est membre fondatrice et vice-présidente des associations culturelles SassiVivaci (depuis 2001) et Piemonte Medievale (depuis 2015).

Hermenegildo (Nuno Goinhas) Fernandes est professeur titulaire à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université de Lisbonne (FLUL), où il a été élu doyen en 2024, et chercheur au Centre d'histoire de l'Université de Lisbonne. Ses recherches portent sur les transitions des sociétés islamiques vers les sociétés chrétiennes dans l'Espagne occidentale médiévale, et traitent principalement de l'intégration des institutions islamiques, tant économiques que territoriales, dans le royaume chrétien du Portugal. Plus récemment, il s'est également intéressé à l'histoire des universités médiévales et a ensuite été chercheur principal d'un projet financé par la FCT : « OECONOMIA STUDII. Financement, gestion et ressources de l'université portugaise : une analyse comparative (XIIIe-XVIe siècles) » (PTDC/EPH-HIS/3154/2014). Parmi ses publications récentes, on peut citer l'ouvrage co-écrit avec Flocel Sabaté, « Muslim and Christian polities, 700-1200 », dans An Economic History of the Iberian Peninsula 700-2000 (Cambridge University Press, 2024), et « Modèles de financement, institutions étatiques et tendances économiques dans les universités (XIVe-XVIe siècles) », dans CIAN-Revista de Historia de las Universidades 24 1 (2021).Il est actuellement chercheur principal d'un projet dans le cadre du programme COST (EUNIVERCITIES) [SOUMIS], axé sur la création de réseaux de villes, de chercheurs et de connaissances au cours du deuxième millénaire. En outre, il a participé activement à diverses initiatives de recherche, notamment les projets iForal, MEDCRAFTS, DEGRUPE, CODOLPOR et PROGRESSORE, le programme d'étude des sociétés rurales européennes, dans le cadre du programme COST A35. Tout au long de sa carrière, Hermenegildo Fernandes a occupé divers postes de direction académique au sein de la Faculté des lettres de l'Université de Lisbonne, notamment celui de vice-doyen (2009-2013) ; directeur du Centre d'histoire (2012-2019) et directeur du département d'histoire (histoire, histoire de l'art, archéologie) (2020-2024). Il a également supervisé huit thèses de doctorat et vingt-et-une thèses de master.